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  • L'équipe ProtègeTa Nature

Première mondiale : l'Italie lance le recyclage des couches-culottes

Dernière mise à jour : 14 nov. 2018




Lancement de la première usine capable de recycler les couches-culottes à l'échelle industrielle en 2017 à Trévises, en Italie.

Le recyclage de couches-culottes et de protections périodiques féminines va permettre de produire des plastiques et de la cellulose régénérés.


Ce projet a vu le jour grâce à un partenariat entre la multinationale américaine Procter & Gamble et la société de fabrication de produits d’hygiène Angelini. Après 10 ans de recherche, ils ont mis au point une technologie capable de recycler des produits absorbants en obtenant de nouvelles matières secondaires. Cette technologie, qui fait l’objet de 100 brevets, permet de séparer les différents composants des couches-culottes.

Pour être plus précis, ces déchets sont acheminés dans une énorme cuve à vapeur via un tapis roulant. Après 45 minutes, elles sont ouvertes, lavées, puis stérilisées. Elles sont ensuite broyées et déshydratées. Tandis que les matières qui composent les couches (plastique, cellulose, polymère) sont triées, les matières organiques sont envoyées dans une station d'épuration. La cellulose et le plastique sont séchés pour en faire des cintres ou des emballages en plastique. Le polymère est réutilisé afin de servir de revêtement agricole pour retenir l'eau de pluie.


La collecte de couches se fait au niveau des maternités, des maisons de retraite, dans des points de collecte ou encore grâce à du porte-à-porte. En bref, il recycle 10 000 tonnes de couches par ans. Sachant qu'une tonne de couches usées permettrait de récupérer 350 kg de matières, dont 50% de plastiques, 25% de cellulose et 25% de polymères.

C'est une grande avancée vers la voie du Zéro Déchet, car les couches-culottes représentent un volume d'un million de tonnes de déchets jetés dans nos poubelles chaque année, soit 9% de nos déchets ménagers.


En plus de réduire l’impact sur l’environnement, cela permet de faire des économies puisqu’une tonne de polymère vierge ne vaut pas moins de 2 000 euros. Pour le moment, l’usine ne peut accueillir que 10 000 tonnes de couches par an. L’objectif est de développer ces usines dans toute l’Europe.

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